Ce petit minibus souvent de couleur bleu ou blanc que l’on voit apparaître au loin par son accoutrement bien singulier et son klaxon assourdissant qui indique que les gens sont invité à y monter … Décoré par son propriétaire bien souvent avec des couleurs vives et flamboyantes, des objets, des ornements reflétant le milieu social dont il dépend.
Il n’est pas rare de voir afficher sans complexe ou peur, les intérêts politique et religieux du conducteur annonçant de suite la couleur. La plus part du temps le chauffeur accroche avec fierté l’écharpe, le macaron du club de foot qu’il supporte qui sera à coup sure un des thèmes de conversation durant le trajet avec les voyageurs.
Des centaines de minibus bien pratique et très peut chère, s’organisent par des circuit bien défini; affichant leurs destinations sur le devant du véhicule ou sur les fenêtres. Pouvant vous emmener dans tous les coins de la ville avec l’avantage de pouvoir le prendre ou vous voulez sur le parcourt et d’y descendre a votre guise rien qu’en criant d’une voie claire et grave au milieu de tous gens ici présent “dur” ou ”inecek var”ou encore ”müsait bir yerde”.
Ces fréquents passages font de lui un véritable atout de transport pour les habitants. D’une quinzaine de fauteuils en tissus pour la plus part usés par le temps, marqués par les nombreux passages de gens allant venant offre aux passagers un moyen de locomotion bien pratique et tellement folklorique.
Vous seriez très étonné de voir que l’on peut entasser autant de personne dans un espace si petit avec un peut de conviction et beaucoup d’effort on peut réaliser des exploits.
Ne touchant pas terre et restant en suspend, tenus fortement par mes compagnons de voyage tellement serré à moi, me laisse la douce opportunité d’apercevoir les attribues les plus intimes d’un homme c’est à dire ces poils du nez.
Je pouvais les voir vibrer à chaque fois que ce monsieur respirait, tout en me soufflant une douce brise dans le visage à l’odeur divin qui me semblais croire que celui ci avait certainement manger de bons et gros oignons avant de venir coller son visage au mien.
Il est toujours très difficile de se frayer un chemin jusqu’au conducteur pour honorer celui ci de sa course c’est pourquoi avec toute confiance les pièces vont de mains en mains jusqu’à lui, en empreintant la même façon de faire la monnaie vous est restitué aussi tout simplement.
Une jeune femme assise au premier rang tenant une conversation téléphonique quelque peut houleuse et qu’un tantinet bruyante; sursaute sur son siège en empreintant une gestuelle qui rendrait jaloux le plus grand chorégraphe de danse moderne. Se croyant dans son salon, nous dévoile son intimité familiale dont on se serait bien passé à moins d’être psychologue conjugale.
Cette chaleur atroce atmosphérique et corporelle ayant recouvert toutes les vitres de buée me donne la sensation désagréable d’être dans un sauna tout habillé.
Le faite de ne pas pouvoir bouger un cils et d’écouter depuis une heure ce charmant petit enfant qui hurle à plein poumons au fond du véhicule me donne le mal de cœur.
Le chauffeur comme à son habitude, s’entraînant sûrement pour le prochain rallye automobile d’Istanbul que sais je? Nous transporte à une vitesse record à travers les rues, les ruelles faites de bosses de trous et de dos d’ânes qui nous font rebondir tous ensemble et redescendre aussitôt tel des popcorn dans une casserole.
A chaque virages je prie pour que ce minibus datant certainement de la dernière guerre mondiale ne nous fasse pas chavirer; j’ai la net sensation d’avoir mit ma vie entre les mains de ce chauffeur chantant à tu tète une chanson traditionnelle turc tout en conduisant d’une main tenant dans l’autre une cigarette.
Je ne peux m’empêcher de rire à cette situation absurde de tous les jours qui m’amuse et me fait peur à la fois. A mon grand étonnement j’ai pu constater que tous les chauffeurs en Turquie avaient étaient absent le jour de la leçon du code de la route, sur le faite de devoir s’arrêter au feu rouge ou de ne pas essayer d’écraser les piétons.
Cela reste toujours un moment particulier de monter dans ce style de transport, ne sachant jamais ce qu’il va m’arriver,ou ce qui va se passer de drôle et de déroutant. Je persiste à dire que le minibus est à lui tout seul un spectacle,un événement dont on ne peux se passer et que l’on doit découvrir absolument, au moins une fois dans sa vie!
SEVERINE.FZK